Musées de Champlitte

Un château à Champlitte, mais depuis quand ? Vraisemblablement dès les IXème ou Xème siècles, mais la première mention est datée de 1255. Son premier seigneur fut Eudes I er de Champlitte (v.1120-v.1187), vassal de Fréderic Barberousse, Empereur du Saint-Empire romain germanique. Des fouilles archéologiques ont permis de reconstituer l’état du château médiéval. Il reprend les caractéristiques du château-fort : ceinturé de remparts avec ses tours de guets et sa porte, il se compose d’un donjon abritant la résidence du seigneur, d’une basse-cour placée en arc de cercle autour de lui et d’une chapelle dédiée à Saint Nicolas.

Depuis 1228, le château et son domaine appartiennent aux membres de la famille de Vergy. C’est une famille importante qui côtoie certains des plus grands personnages de l’époque comme l’empereur Charles Quint (1500-1558). L’édifice se transforme peu à peu : il passe d’un lieu de défense à un lieu de plaisance. Ainsi au XVIème, une galerie de style renaissance est ajoutée au château médiéval constituant aujourd’hui un de ses principaux attraits. La Guerre de Trente Ans (1618-1648) va voir le château et la ville complètement ravagés.

Le château reste à l’abandon jusque dans les années 1735-1736 où il va connaître une véritable renaissance grâce à ses nouveaux propriétaires, les Toulongeon. Le château est alors remanié par divers architectes dont le plus important est Bertrand, auteur de la façade Est présentant une jolie rotonde. Après la Révolution française, le nouveau marquis de Toulongeon rénove une partie des intérieurs donnant un nouveau joyau : le salon d’hiver et son panoramique.

Après sa mort en 1823, le domaine est vendu en 1825 par la famille à la ville de Champlitte. Finalement, à l’initiative d’Albert Demard, le château devient musée à partir de 1957 rassemblant des collections aux antipodes du mode de vie de ses anciens habitants fortunés. Associées au monde paysan, elles permettent de mettre en lumière la société d’un bourg en milieu rural dans le courant du XIXe siècle et comporte 3 espaces d’exposition :

  • Le musée d’Arts et Traditions populaires couvrant essentiellement le XIXème siècle comtois.
  • Le musée des Arts et Techniques dédié à l’âge de l’industrialisation et à ses machines.
  • Un espace « rêves mexicains » consacré aux relations entre Champlitte et le Mexique depuis le XIXème siècle.

Pour en voir plus : https://www.youtube.com/watch?v=d4zRvz1OPdA&t=8s

  • La pompe hydraulique

    La pompe hydraulique

    A la Grande Saline de Salins-les-Bains, le puisage de l’eau salée puis son transport vers le bâtiment de chauffe, nécessite un matériel qui va muter au fil des siècles avec l’évolution des technologies et la possibilité de puiser l’eau toujours plus profondément, permettant une augmentation de la salinité et donc de la rentabilité.


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