Le temple Saint Esprit
De l'hôpital au temple
Voici le bâtiment qui sert d’«hôpital» pour la ville de Besançon au Moyen Âge et durant une partie de l’époque moderne. Au Moyen Âge, il porte le nom d’hospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More. Il est tenu par des religieux spécialisés nommés les Hospitaliers du Saint-Esprit. C’est en effet l’Église qui s’occupe des malades à cette époque. À la différence de ce qui se passe aujourd’hui, les personnes qui fréquentent cet «hôpital » ne sont pas uniquement des malades. Les Hospitaliers accueillent ceux qu’on appelle alors les «faibles» : les orphelins mais également les femmes enceintes, les vieillards, les mendiants, les voyageurs ou les malades. Cet hospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More s’organise autour d’une grande salle des malades qui sert d’infirmerie. Au Moyen Âge, les médicaments et les méthodes médicales sont peu efficaces. La foiPour le christianisme, croyance et confiance en Dieu. est très présente, ce qui explique la nécessité pour les personnes accueillies d’être placées sous la protection divine. C’est pourquoi une église est présente dans l’hôpital, aux côtés de l’infirmerie. Le bâtiment a aujourd’hui cessé ses fonctions d’hospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More. Il est devenu un templeEn France, lieu de culte protestant. Les temples se différencient des églises catholiques par le dépouillement et l’austérité de la décoration intérieure, surtout chez les réformés. protestant au XIXe siècle.
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Une galerie d’exception
Ces bâtiments appartiennent à l’ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit, installés à Besançon au début du XIIIe siècle. Leur établissement accueille malades, vieillards, voyageurs, femmes enceintes et orphelins, sans distinction d’origine. Au Moyen Âge, c’est le plus grand hospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More de Besançon : grâce à une surface d’environ 640 m2 la salle des malades peut contenir environs 32 lits (sachant qu’on met 2 à 3 malades par lits), des chambres, une infirmerie, une nourricière, une cuisine. À partir du XVIe siècle, après accord avec la municipalité, l’hospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More limite l’exercice de sa bienfaisance aux enfants abandonnés, aux femmes en couches et aux voyageurs. L’hôpital du Saint-Esprit a un très vaste rayonnement jusqu’à la création de l’hôpital Saint-Jacques de Chamars. Il ne reçoit plus que les enfants abandonnés lorsque Louis XIVNé en 1638, il devient vraiment roi de France en 1661. Il meurt en 1715. Il est surnommé le Roi Soleil. More, après la conquête, érige Saint-Jacques en hôpital général. En 1777, l’Ordre du Saint-Esprit disparaît. Sous la Révolution, l’établissement devient « l’HospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More des enfants de la Patrie » et en 1797 l’ensemble du personnel hospitalier est transféré définitivement à Saint-Jacques. À partir de cette date, l’hospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More du Saint-Esprit cesse toute activité hospitalière. L’église est un édifice gothiqueArt architectural qui se développe en Europe occidentale du XIIe siècle à la Renaissance. La Renaissance a nommé l’art médiéval art « gothique » pour le qualifier de barbare (des Goths), comparé à celui de l’Antiquité. du début du XIIIe siècle, augmentée d’une chapellePetit lieu de culte construit à la campagne, sur un domaine privé, dans un hôpital… ou partie annexe d’une église qui comporte un autel. au XVe siècle. La tour qui se dans la cour de l’ancien hospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More a été construite au XVe siècle sur ordre du recteur du Saint-Esprit ; son cadran solaire est le plus ancien de Besançon. En bois de chêne sculpté, la galerie est l’œuvre de compagnons. Elle possède un riche décor dont l’iconographie, encore influencée par le Moyen Âge (monstres avalant des vignes et dragons), est un témoignage précoce de l’introduction des formes de la Renaissance en Franche-Comté (angelots, guirlandes, vases, figures mythologiques). C’est un magnifique exemple de transition entre la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance. Dans le mur sous la galerie se une ancienne ouverture murée qui correspond, probablement, à l’ancienne entrée de la grande salle des malades de l’hospiceAu Moyen Âge, maison où les religieux donnent l’hospitalité aux pèlerins et voyageurs ou accueillent des malades pour les soigner. More médiéval. On peut également remarquer au-dessus du portail de l’Hôtel Goudimel, la Charité accueillant des enfants. Une phrase actuellement difficile à lire mais symbolisant la fonction d’orphelinat de l’ordre se à ses pieds « si mon père et ma mère m’abandonnent, Jésus me recueillera ». En 1842, cet ensemble est affecté à la communauté protestante de Besançon. Depuis lors, l’ancienne église gothiqueArt architectural qui se développe en Europe occidentale du XIIe siècle à la Renaissance. La Renaissance a nommé l’art médiéval art « gothique » pour le qualifier de barbare (des Goths), comparé à celui de l’Antiquité. de l’hôpital est un templeEn France, lieu de culte protestant. Les temples se différencient des églises catholiques par le dépouillement et l’austérité de la décoration intérieure, surtout chez les réformés. de l’Église réformée.
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Plus de 2000 ans d’histoire à Besançon
L’INRAP a développé un site dédié à la ville de Besançon. 20 années d’archéologieScience des vestiges anciens, des traces matérielles laissées par le passé, que l’on retrouve notamment en procédant à des fouilles. L’archéologie n’est pas réservée à l’Antiquité. Des fouilles permettent de retrouver des traces de toutes les époques, y compris de l’histoire contemporaine… préventive sont ainsi rassemblées et accessibles par thème, lieu ou époque. Une véritable mine !