Le monument d’Ucuétis

Alise-Sainte-Reine | Côte-d'Or | 100
Antiquité | Gaulois et Romains

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Le monument d’Ucuétis est l’un des vestiges les plus monumentaux de la ville gallo-romaine d’AlésiaOppidum gaulois dont le siège conduit par Jules César en 52 av. J.-C. se termine par la reddition de Vercingétorix. Les campagnes de fouilles du Second Empire et des années 1990 confirment sa localisation à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne. More. D’abord découvert en 1908, il a fait l’objet de deux autres campagnes de fouillesTravaux qui permettent de mettre à jour et d’étudier les vestiges enfouis des sociétés du passé. à la fin du XXe siècle puis en 2020 et 2022. Celles-ci ont notamment mis au jour deux mentions du dieu Ucuétis – divinité probablement liée au monde de la métallurgie – l’une sur un vase et l’autre sur une inscription, qui permettent d’accréditer l’hypothèse d’un lieu de culte et de réunion de la corporationAssociation de tous les artisans d’un même métier. Elle fixe les règlements de la profession, les salaires, les prix, les modalités de fabrication et la qualité des produits. des métallurgistes d’AlésiaOppidum gaulois dont le siège conduit par Jules César en 52 av. J.-C. se termine par la reddition de Vercingétorix. Les campagnes de fouilles du Second Empire et des années 1990 confirment sa localisation à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne. More, dont la renommée était grande, comme en témoigne Pline l’Ancien.

Construit en grande partie au début du IIe siècle, le monument d’Ucuétis est le bâtiment le mieux préservé du site gallo-romain d’Alesia, du fait de son encaissement partiel. Il est situé en bordure de la place publique et élevé sur plusieurs niveaux. Il est articulé autour d’une grande cour bordée d’un portiqueGalerie ouverte qui orne la façade d’un bâtiment, constituée d’une rangée de colonnes et parfois surmontée d’un fronton. à deux niveaux d’ordre toscan (c’est-à-dire surmontés de chapiteaux moulurés).

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Le monument d’Ucuétis a une façade étroite, mais s’étend longuement à l’arrière, notamment avec une cour rectangulaire entourée de portiques. L’importance de ce bâtiment est à mettre en regard de la grande maîtrise que les artisans d’AlésiaOppidum gaulois dont le siège conduit par Jules César en 52 av. J.-C. se termine par la reddition de Vercingétorix. Les campagnes de fouilles du Second Empire et des années 1990 confirment sa localisation à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne. More avaient du bronze. Pline l’Ancien en témoigne dans son Histoire naturelle : « Plus tard, on s’est mis à étamer de la même façon avec de l’argent, particulièrement les ornements des chevaux et les harnais des attelages. Cette application s’est faite dans la ville d’Alise » (traduction Emilie Littré). Les objets retrouvés ont permis de confirmer que cette technique d’argenture à chaud était bien pratiquée à AlésiaOppidum gaulois dont le siège conduit par Jules César en 52 av. J.-C. se termine par la reddition de Vercingétorix. Les campagnes de fouilles du Second Empire et des années 1990 confirment sa localisation à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne. More.

Une quinzaine d’ateliers de bronziers ont été identifiés, grâce, notamment, aux objets retrouvés : creusets de fonte, moules, matrices pour la réalisation d’épreuves en cire, mais aussi objets ratés ou laissés sur place. Mais les fouillesTravaux qui permettent de mettre à jour et d’étudier les vestiges enfouis des sociétés du passé. et les recherches actuelles continuent de s’interroger sur dix-sept structures énigmatiques qui pourraient être des fours à métaux, mais qui, par leur monumentalité, ne semblent pas correspondre à la réalité de fours plus modestes, adaptés aux moules utilisés à AlésiaOppidum gaulois dont le siège conduit par Jules César en 52 av. J.-C. se termine par la reddition de Vercingétorix. Les campagnes de fouilles du Second Empire et des années 1990 confirment sa localisation à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne. More.

La production métallurgique d’AlésiaOppidum gaulois dont le siège conduit par Jules César en 52 av. J.-C. se termine par la reddition de Vercingétorix. Les campagnes de fouilles du Second Empire et des années 1990 confirment sa localisation à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne. More était principalement constituée de pièces d’harnachement de cheval, ou de pièces fonctionnelles pour les chars et les attelages, dont l’armée romaine a été le principal acheteur : on a retrouvé des pièces comparables à celles produites à AlésiaOppidum gaulois dont le siège conduit par Jules César en 52 av. J.-C. se termine par la reddition de Vercingétorix. Les campagnes de fouilles du Second Empire et des années 1990 confirment sa localisation à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne. More un peu partout sur les lieux de conquête romaine au Ier siècle après J.-C. (Grande-Bretagne, autour du Rhin, en Maurétanie). D’autres objets liés à la vie domestiques étaient aussi produits, mais dans de moindres proportions.

Emmanuel Gautier, professeur missionné au Muséo Parc d’Alesia.

 

Contexte

Les grands monuments des villes gallo-romaines fréquentés par la population sont des lieux de vie et de loisirs importants. La domus est un élément de la ville à la romaine. L'odéon est consacré à la lecture, aux déclamations et à la musique. Les Gallo-Romains y découvrent les grandes œuvres littéraires. Les théâtres peuvent être de grande taille. Celui de Lyon, alors appelé Lugdunum et capitale des Trois Gaules, accueille 10 500 spectateurs. Le théâtre d'Orange est remarquable car il a conservé, en arrière de la scène, son mur où se trouve une statue d'Auguste. Inspirées du théâtre grec, les représentations théâtrales romaines s'en écartent pourtant. Certaines pièces sont marquées par la grossièreté et la vulgarité. Les foules aiment se rendre au cirque situé à l'écart de la ville. C'est le lieu des courses de chars à quatre chevaux, les quadriges. Les attelages en compétition forment des factions qui peuvent s'identifier à des couleurs. À Lyon, on a retrouvé des médaillons d'applique célébrant le quadrige des « verts ». L'amphithéâtre est le lieu de spectacles très populaires : les combats de gladiateurs et les exécutions. Les thermes sont un élément essentiel de la vie quotidienne des villes de l'Empire romain. On s'y rend pour l'hygiène et la santé du corps. C'est aussi un lieu de rencontre où l'on peut voir ses amis, traiter des affaires, jouer aux dés ou pratiquer un sport. Un système ingénieux de chauffage par le sol permet, en plus des bains froids, d'y prendre des bains tièdes et chauds. Les thermes comportent également le sudatorium, pièce chaude destinée à la transpiration. Les villes sont un élément essentiel de la diffusion du mode de vie romain en Gaule. retour