La Cathédrale St Jean
Tous les styles.
La cathédraleÉglise où siège l’évêque. La « cathèdre » est la chaire de l’évêque. Saint-Jean est la plus importante église de Besançon, tant par ses dimensions (76 mètres de longueur, 18 mètres de hauteur sous la voûteCouvrement intérieur d’un édifice réalisé par un assemblage de pierres ou de briques. Voûte en berceau : voûte ou domine la forme du demi-cylindre. Elle est dite en « plein cintre » lorsqu’elle se compose simplement d’un demi cylindre. Elle est en « berceau brisé » lorsqu’elle se compose … de la nefPartie centrale d’une église où se rassemblent les fidèles. Située entre l’entrée et le transept, elle est divisée en travée.) que par son rôle historique : elle abrite en effet la « cathèdre » (le siègeEnsemble des opérations militaires menées pour prendre une ville fortifiée ou tout-autre place forte. Il s’agit souvent d’encercler, d’isoler, avant d’investir la place forte. Le mot siège peut aussi désigner le lieu où s’établit l’armée qui assiège. officiel) des archevêques. En plus de leur fonction de responsables religieux d’un vaste diocèseTerritoire placé sous l’autorité d’un évêque. (correspondant à la Franche-Comté, c’est-à-dire approximativement à la Séquanie romaine), les archevêques de Besançon occupèrent souvent une place de premier plan dans la direction de la cité, voire de la province, depuis le début du Moyen Âge. La cathédraleÉglise où siège l’évêque. La « cathèdre » est la chaire de l’évêque. actuelle remplace celle du IXe siècle, qui elle-même succédait au groupeEnsemble de plusieurs éléments semblables More épiscopal des IVe-Ve siècles. L’édifice comporte des éléments de différentes époques. Il illustre ainsi la succession des styles architecturaux :
– des parties romanes du XIIe siècle (murs romans des trois nefs),
– des voûtes gothiques du XIIIe siècle,
– des chapelles latérales majoritairement Renaissance (XVIe siècle),
– des éléments du XVIIIe siècle de style baroque.
Il conserve cependant le plan de la cathédraleÉglise où siège l’évêque. La « cathèdre » est la chaire de l’évêque. carolingienne. Il offre la rare particularité de posséder une abside à chaque extrémité de la nefPartie centrale d’une église où se rassemblent les fidèles. Située entre l’entrée et le transept, elle est divisée en travée. et d’avoir un chœur principal tourné vers l’ouest et non pas, selon la règle habituelle, orienté à l’est.
En savoir plus
Une cathédrale au fil du temps.
Dominée par les pentes de la citadelle, comme étouffée par les bâtiments de l’ancien quartier des chanoines dont la « Porte Noire » fut longtemps l’entrée, la cathédraleÉglise où siège l’évêque. La « cathèdre » est la chaire de l’évêque. Saint-Jean de Besançon n’est guère mise en valeur par son environnement. Pourtant, cette vaste église révèle au visiteur attentif un subtil mariage de trois styles soigneusement harmonisés par des architectes distants de plusieurs siècles.
– Du XIIe siècle datent les murs extérieurs et l’étage inférieur de l’abside principale (inhabituellement tournée vers l’ouest). L’art roman s’y reconnaît dans les arcs en plein cintre des grandes arcades et des deux étages de fenêtres hautes de la nefPartie centrale d’une église où se rassemblent les fidèles. Située entre l’entrée et le transept, elle est divisée en travée. principale, ainsi que dans les nombreux chapiteaux sculptés (plus de cent !). La couverture en charpente qui couvre initialement les trois nefs de l’édifice ne relève pas d’un choix purement économique, mais d’abord et surtout de la volonté de s’inspirer des églises paléochrétiennes. Celles-ci symbolisent alors la vie des premiers temps de l’Église, dont la réforme grégorienne des XIe-XIIe siècles vise à rer l’élan initial.
– Après l’incendie des charpentes en 1212, les trois nefs sont rapidement couvertes de lourdes voûtes en pierre, de style gothiqueArt architectural qui se développe en Europe occidentale du XIIe siècle à la Renaissance. La Renaissance a nommé l’art médiéval art « gothique » pour le qualifier de barbare (des Goths), comparé à celui de l’Antiquité.. L’architecte (anonyme) les pose habilement sur les murs romans qu’il double d’une armature de colonnes destinées à recevoir les ogives soutenant la voûteCouvrement intérieur d’un édifice réalisé par un assemblage de pierres ou de briques. Voûte en berceau : voûte ou domine la forme du demi-cylindre. Elle est dite en « plein cintre » lorsqu’elle se compose simplement d’un demi cylindre. Elle est en « berceau brisé » lorsqu’elle se compose …. L’abside occidentale, dotée alors d’un deuxième étage de fenêtres (de style gothiqueArt architectural qui se développe en Europe occidentale du XIIe siècle à la Renaissance. La Renaissance a nommé l’art médiéval art « gothique » pour le qualifier de barbare (des Goths), comparé à celui de l’Antiquité.), atteint ainsi la même hauteur que la nefPartie centrale d’une église où se rassemblent les fidèles. Située entre l’entrée et le transept, elle est divisée en travée..
– L’écroulement du clocher en 1729 nécessite sa reconstruction sur le même emplacement. Ce nouveau clocher est rehaussé d’un impressionnant dôme à l’impériale, dessiné par Nicolas Nicole. Un portail de style baroque est édifié et l’abside orientale (dite du SaintChrétien déclaré exemplaire selon les règles de l’Eglise catholique. Les catholiques croient que les saints gardent le pouvoir, après leur mort, d’exaucer les prières et de faire des miracles en implorant Dieu au nom des croyants. Suaire) reconstruite.
Complément(s)
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Plus de 2000 ans d’histoire à Besançon
L’INRAP a développé un site dédié à la ville de Besançon.
20 années d’archéologieScience des vestiges anciens, des traces matérielles laissées par le passé, que l’on retrouve notamment en procédant à des fouilles. L’archéologie n’est pas réservée à l’Antiquité. Des fouilles permettent de retrouver des traces de toutes les époques, y compris de l’histoire contemporaine… préventive sont ainsi rassemblées et accessibles par thème, lieu ou époque. Une véritable mine !